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Libération

La justice allemande dans la roue du chat Ecclestone

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F1 . L’argentier des circuits est soupçonné de corruption dans la revente de droits.
publié le 20 juillet 2012 à 19h06

Bernie Ecclestone affirme qu'il ne craint rien de la justice allemande, qui pourtant l'accuse de corruption. Lui se considère innocent et affirme qu'il sera bien, ce week-end, à Hockenheim, en Allemagne, où se déroule le 10e Grand Prix de la saison. Voilà un souci de plus que seul l'intéressé ne semble pas prendre au sérieux.

Fin 2005, lors des négociations pour la revente des droits commerciaux de la F1, détenus auparavant par Bambino (une des multiples sociétés de la galaxie contrôlées par la famille Ecclestone), à CVC Capital Partners (ce fonds détient toujours 40% de la F1), l’Allemand Gerhard Gribkowsky, alors banquier, aurait touché un pot-de-vin de 35 millions d’euros pour faciliter la transaction en faveur de CVC qui assurait le maintien d’Ecclestone à son poste.

Echeveau. C'est ce que Gribkowsky a récemment reconnu devant les tribunaux allemands, qui l'ont condamné à huit ans et demi de prison. Pour sa défense, Bernie Ecclestone affirme au contraire qu'il a été victime d'un chantage du banquier, qui prétendait dénoncer des malversations de son client auprès du fisc britannique, qui tente d'ailleurs de comprendre quelque chose à l'écheveau de sociétés contrôlées par l'homme d'affaires de la F1. Ce dernier a toutefois reconnu avoir versé 12 millions d'euros à ce Gribkowsky afin qu'il cesse son chantage.

Par chance, Bernie Ecclestone, responsable commercial de la F1, a tout du chat. Non seulement il semble avoir neuf vies, mais il a en plus cet