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Libération
Récit

Une Grande Boucle petit braquet

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Cavendish a remporté l’étape, vendredi, dans un Tour où les Britanniques se sont taillé la part du lion.
publié le 20 juillet 2012 à 21h56

Le bedeau de Saint-Paul peut se cracher dans les mains et Westminster carillonner : deux sujets de Sa Majesté devant au général (Wiggins, Froome). Par-dessus le marché, vendredi, Cavendish, l’homme canon de la Sky, a remporté le sprint devant Goss et Sagan, et du coup sa deuxième victoire. On peut baisser le rideau de fer sur l’édition 2012. L’ordre d’évacuation a été donné sur une des étapes les plus rapides (45,37 km/h), qui a laissé des coureurs dans la campagne corrézienne (11 minutes de retard pour Kern et Langeveld).

Samedi, contre-la-montre de 53,5 km entre Bonneval et Chartres, sur lequel Wiggins devrait laisser son empreinte, lourde comme un pied de fonte de baignoire Empire. Le motif héraldique du Tour sera cousu sur le blason de la Sky dimanche, jour de défilé des lanciers au trot enlevé avec affûts nickelés et toute l’artillerie britannique propre à cette machine volante du Tour 2012.

Addition. C'est le moment de publier les comptes du Tour, en sachant qu'il reste le contre-la-montre, chasse gardée de Wiggins, et le sprint des Champs, dimanche. La femme du suiveur derrière sa caisse tape l'addition 2012 : trois victoires allemandes (Greipel), trois slovaques (Sagan) de chez Liquigas, une suisse (Cancellara), cinq françaises (Voeckler deux fois, Rolland, Pinot, Fédrigo), cinq britanniques (Wiggins, deux fois, Cavendish, Froome, Millar) et deux espagnoles (Luis León Sánchez et Valverde). Cette année, la mondialisation a calé en côte, et c'est la Viei