Dès dimanche prochain à Budapest, le championnat du monde de Formule 1 va basculer dans sa seconde partie. Mais quoi qu’il arrive sur le tourniquet hongrois, Fernando Alonso passera de bonnes vacances, en leader du classement général (1). Son succès d’hier, lors du Grand Prix d’Allemagne, lui a offert une belle marge de manœuvre. Et si, après la pause estivale - pendant laquelle les équipes doivent interrompre le développement de leur monoplace - la forme de la Ferrari se confirme, le double champion du monde espagnol deviendra l’homme à battre dans la lutte pour le titre.
L’affaire Les Red Bull dans le collimateur de la FIA
Comme à l’ouverture d’une canette de la célèbre boisson autrichienne, cette affaire a fait pschitt ! Dimanche matin, à quelques heures de la course, un communiqué du délégué technique de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), Joe Bauer, avait pourtant laissé entendre que les monoplaces championnes du monde, les Red Bull-Renault de Sebastian Vettel et Mark Webber, n’étaient pas conformes au règlement. A l’analyse des différents paramètres relevés par la télémétrie, il ressortait que le moteur Renault était exploité par Red Bull hors des limites autorisées dans le domaine de la cartographie (la carte de gestion électronique). Par cette astuce, les techniciens parvenaient à reproduire une partie du phénomène de soufflage des gaz d’échappement sur les éléments aérodynamiques arrière. Un ingénieux procédé offrant un gain d’adhérence que la FIA a tenté de condamner en durcissant son règlement. Sauf q