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Libération
Récit

Le Tour de force des Anglais

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Doublé de Wiggins et Froome au général, victoire de Cavendish hier sur les Champs… L’armada Sky aura cadenassé l’édition 2012.
publié le 22 juillet 2012 à 22h06

Bradley Wiggins est entré dans Paris, le palais du Tour, sur un éléphant peint en jaune, comme un symbole des fastes de l'ex-Empire britannique. Les Anglais faisaient la queue à la porte de l'histoire du Tour : les voilà entrés. La gloire a ranimé Wiggins, qui avait abandonné l'an dernier sur chute, mais du coup a enterré cette 99e édition, qui tombe au fond de l'oubli.

Samedi le contre-la-montre de Chartres (Eure-et-Loir) a été couru par le Britannique à une moyenne de 49,996 km/h. Il remporte l’étape comme annoncé : à tombeau ouvert. Chris Froome, son équipier - son second, comme on dit dans la marine - prend la deuxième place à 1’16’’. Ce qui donne au général : Wiggins, Froome et Nibali.

Hier, à nouveau victoire de Cavendish, sur les Champs-Elysées, son quatrième triomphe d'affilée à Paris. Soit six victoires britanniques sur ce Tour. Hier, il ne manquait que le petit chien pour se croire au château de Windsor. «C'est incroyable ce qu'a réalisé l'équipe Sky sur ce Tour ! Un truc de dingue !» a lâché hier le sprinter.

Fiches perforées. On retiendra l'accord parfait donné par la symphonie Sky pendant trois semaines. Une symphonie qui a cassé les oreilles à Marc Madiot, dirigeant de l'équipe Française des jeux : «C'est la première fois qu'un de mes anciens coureurs gagne le Tour : ça manquait d'odeur, de sang, de combat, de rage, a-t-il noté. C'est un Anglais qui rentre dans l'histoire mais l'histoire ne retiendra pas grand-chos