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Récit

De Londres à la lumière

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La capitale britannique accueille, à partir d'aujourd'hui, les Jeux olympiques pour la troisième fois, après les éditions, pas toujours étincelantes de fair-play, de 1908 et 1948.
publié le 25 juillet 2012 à 21h06

Et de trois ! Londres est la première ville à accueillir pour la troisième fois les Jeux, occasion d’apporter la preuve de l’existence du fantasmagorique fair-play dont furent dépourvues les deux précédentes éditions aux couleurs de l’Union Jack.

En 1908, après le forfait de Rome annoncé deux ans plus tôt, les Anglais relevèrent le défi, concoctant un programme à leur main avec rugby, hockey sur gazon, polo, motonautisme, tennis, lacrosse et tir à l'arc. L'athlétisme, la natation et le cyclisme se déroulaient dans un stade de 70 000 places, monumental pour l'époque, devenu le White City Stadium et célébré par les Pogues (White City) après sa démolition en 1985. Doté d'une piste cycliste (603,50 m) entourant une cendrée d'un tiers de mile (536 m), il abritait une piscine de 100 m de long sur 15 m de large au centre de la pelouse. Et, pour la première fois, des épreuves féminines officielles (tennis, tir à l'arc, patinage artistique) figuraient au programme.

Incident diplomatique dès la cérémonie d’ouverture : les organisateurs avaient oublié les drapeaux américain et suédois parmi ceux plantés sur le pourtour du stade. Ensuite, plusieurs délégations protestèrent contre la partialité des juges (tous anglais). Ecœurés par des décisions iniques, les lutteurs suédois quittèrent même le tapis.

Torpeur. Courus en ligne droite depuis Windsor, les 42,195 km du marathon devinrent la distance définitive de la discipline. Parvenu en tête sur la piste, l'Italien Do