Certains possèdent un vrai talent pour gâcher la fête. «Mais qui donc a eu l'idée saugrenue d'inviter Mitt Romney à visiter le Royaume-Uni [pour l'ouverture des Jeux olympiques] ?» s'interrogeait hier le très conservateur Daily Mail. Le candidat républicain à la Maison Blanche, par ailleurs ancien président du comité organisateur des Jeux d'hiver de Salt Lake City en 2002, a en effet jugé bon de s'interroger sur des «signes déconcertants de manque de préparation» du Royaume-Uni.
Avant de tenter de rattraper sa gaffe à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre britannique, David Cameron, et de prévoir des «Jeux formidables». N'en déplaise aux esprits chagrins, Cameron en est convaincu, le Royaume-Uni va «prouver qu'il peut organiser des Jeux exceptionnels». «Sept années d'attente, de prévisions, de constructions, de rêves sont presque arrivées à leur terme», a-t-il déclaré sous un soleil radieux, lors d'une ultime visite au parc olympique avant le début des réjouissances. Reste à espérer que les premiers couacs ne resteront que cela, des ajustements in extremis de dernière minute. Le premier a failli tourner à l'incident diplomatique grave. Hier, les footballeuses nord-coréennes ont eu la surprise de se voir associées au drapeau sud-coréen sur les écrans du stade où elles s'apprêtaient à jouer contre la Colombie. Sortie de terrain, explications rageuses, il aura fallu plus d'une heure de négociations avant que les jo