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Dans les traces d'Usain Bolt

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Un documentaire dévoile le quotidien du sprinteur jamaïcain, entre intimité et moments forts.
Usain Bolt le 1er juin 2012 à Londres. (Photo Dylan Martinez.Reuters)
publié le 26 juillet 2012 à 17h01

Usain Bolt, l'homme le plus rapide du monde. C'est le nom du documentaire (1) consacré au sprinteur jamaïcain et recordman du monde du 100 et 200 mètres. Pendant toute la durée du film (une heure trente), Bolt est naturel. Souriant. Drôle. Accessible. Étonnant. Le réalisateur, Gaël Leiblang, qui a passé sept mois avec la star entre les Jeux olympiques de 2008 à Pékin et les championnats du monde de Daegu en 2011 confirme : «Usain Bolt est tout à fait normal malgré son statut. Il ne change pas que la caméra soit allumée ou éteinte. Il est toujours poli, fait toujours le show, et aime se marrer.»

Le documentaire montre aussi Usain Bolt au milieu des siens. Sa mère, avec qui il a une relation plus que fusionnelle : «Je pleure seulement quand je vois ma mère pleurer.» Son père, l'homme qui l'a poussé à faire de l'athlétisme alors que lui avait une préférence pour le cricket, qui avait une seule crainte : voir son fils sortir du droit chemin et voir débarquer «la police à la maison». La police ne connaît toujours pas l'adresse. Son ami d'enfance, Nugent Walker, qui est devenu son manageur. Walker est toujours près de lui, en homme de confiance. Son agent, l'Irlandais Ricky Simms, l'homme qui contrôle tout. L'argent, l'image et les apparitions. Lors du visionnage du documentaire, Simms a voulu couper des bouts. Leiblang a refusé. Du coup il n'y aura pas de suite. Puis enfin son entraîneur, Glen Mills, qui rêvait de s'occuper de l'homme le plus rapide du m