Excentrique, surréaliste et en un mot britannique: l’apparition surprise d’Elizabeth II dans son propre rôle au côté de James Bond, le temps d’un court-métrage, a fait de la souveraine de 86 ans la vedette incontestée de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres.
Samedi, alors qu'émergeaient les détails du making-off, les déclarations et tweets enflammés saluaient les débuts cinématographiques de la femme-star la plus photographiée au monde, en soixante ans de règne.
La reine était «absolument ravie qu’on lui propose de s’impliquer dans quelque chose d’exceptionnel», a assuré un porte-parole du palais de Buckingham.
«Ca n’a pas demandé des trésors de persuasion», a renchéri la responsable de la communication pour les JO londoniens, Jackie Brock-Doyle.
«C’est une professionnelle», a approuvé Nicolas Brown, le directeur des programmes de fiction à la BBC, chargée d’assurer le spectacle pour le coup d’envoi des Jeux.
«Une seule prise a suffi», a-t-il confié au Daily Telegraph. «C'était extraordinaire d’avoir les deux (la souveraine et Daniel Craig, huitième incarnation de l’agent 007 à l'écran), avec les Corgis en prime».
Monthy, Holly et Willow, les trois chiens de sa Majesté, ont eu leur part d’ovations, pour la qualité de leur interprétation en tant que seconds-rôles. La foule était hilare e