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Humour so british pour la cérémonie d'ouverture des J.O.

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JO de Londres 2012dossier
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Le réalisateur de Trainspotting, Danny Boyle, a imaginé un show décalé pour l'ouverture des Jeux.
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publié le 28 juillet 2012 à 1h00
(mis à jour le 28 juillet 2012 à 2h37)

Les Jeux de Londres se sont ouverts vendredi sous le signe de l’humour et de l’imagination débridée, qui par temps de crise économique est venue à point porter une cérémonie inventive et décalée puisant profondément dans l’identité britannique.

Le président du comité d'organisation Sebastian Coe avait relevé vendredi qu'il ne pouvait «concevoir ce que cela doit être que de passer ne serait-ce qu'une demi-heure dans la tête de Danny Boyle», grand ordonnateur du spectacle.

La reine Elizabeth II, près de soixante-dix chefs d’Etat et de gouvernement et les 80 000 spectateurs du stade de Stratford et le monde rivé devant sa télévision en ont eu un aperçu vendredi soir.

Des moutons gambadant dans un paysage bucolique, d’immenses cheminées d’usine surgissant du sol, des tambours, une forge de l’enfer, un orchestre symphonique... Il faudrait dérouler un inventaire à la Prévert pour cueillir tous les fruits de l’esprit fertile du réalisateur du film «Slumdog Millionaire».

Il semblait de toute façon impossible, et par ces temps de restriction, indécent, de vouloir égaler la démonstration de force millimétrée des Jeux de Pékin 2008, au budget quasi-illimité.

Avec ses 34 millions d’euros en poche, Boyle a sollicité 10 000 volontaires, compté sur des invités exceptionnels - comme l’auteur JK Rowling, le comique Roy Atkinson (Mister Bean), Paul McCartney - et misé, comme il était attendu d’un Britannique, sur l’humour et l’excentricité. Avec audace, puisque même la Reine, largement ov