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Interview

L'album souvenir de Laura Flessel

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JO de Londres 2012dossier
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Porte-drapeau de la délégation française, l'épéiste, 40 ans, dispute à Londres ses cinquièmes Jeux olympiques. Elle revisite les histoires ayant marqué chacune de ses participations.
L'escrimeuse française Laura Flessel entre deux Horse Guards à son arrivée à la gare St-Pancras de Londres, le 24 juillet 2012 (AFP)
publié le 29 juillet 2012 à 12h27

1996 : Atlanta, la Dream Team, next door

« Lorsque j’ai découvert pour la première fois le village olympique, Jackson Richardson m’a pris sous son aile et conseillé de ne pas être timide quand je rencontrerais d’autres sportifs. Il m’a dit :''Présente-toi et dis leur que tu n’as pas de médaille, mais que tu en veux bien une !'' Je l’ai pris au mot. Le bâtiment de la délégation française était accolé à celui des États-Unis. Et, en me promenant dans le village, j’ai un jour levé la tête et aperçu Michael Jordan, Magic Johnson, Charles Barkley... La Dream Team ! Des basketteurs mythiques. Les croiser, comme ça, sans garde du corps, c'était inespéré. Bien sûr, ils ne me connaissaient pas. Mais je leur ai dit que j'étais de la maison d'à côté, que je faisais de l’escrime et que j'étais très fière de les rencontrer. On a fait une photo, j’ai passé quelques minutes inoubliables avec eux. C’est ce que j’aime, aux Jeux : cette ambiance au village, où tous les sportifs sont mélangés. Tout le monde se parle, connus, méconnus, car on a la même carte d’identité, celle de l’olympisme. D’ailleurs, je ne peux pas partir aux Jeux sans appareil photo et caméra. Et avec mon portable, je mitraille les champions en permanence… »

2000 : Sydney, « l’effervescence à tous les coins de rue »

« On m’a longtemps parlé de l’atmosphère à Barcelone en 1992. Mais je n’y étais pas et, pour moi, les plus beaux Jeux sont