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Aux JO, la polémique de la chaise vide

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Samedi, plusieurs sites n'étaient que partiellement occupés, notamment le Centre aquatique et Wimbledon. Le patron du comité d'organisation des Jeux, Sebastian Coe, a dû s'en expliquer.
Au centre aquatique des JO de Londres, le 28 juillet (Photo Jorge Silva. Reuters)
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publié le 29 juillet 2012 à 9h16
(mis à jour le 29 juillet 2012 à 16h29)

Le président du comité d'organisation des Jeux de Londres, Sebastian Coe, a assuré dimanche que la plupart des sites olympiques étaient pleins à craquer, en réponse à la polémique déclenchée par les images de rangées vides dans les tribunes lors de plusieurs compétitions. Le ministre britannique des Sports Jeremy Hunt avait lui-même qualifié cette situation de «honteuse» et «très décevante», ajoutant -dans un entretien à la BBC télévision- qu'il allait enquêter «très rapidement».

Sebastian Coe ne pouvait rester sans réagir et a expliqué dimanche lors d’un point-presse que les sièges restés vacants pendant certaines épreuves étaient ceux de membres de la famille olympique (athlètes, encadrement des délégations, comités olympiques nationaux) qui ne savaient pas encore à quel évènement ils pourraient assister en raison de leur emploi du temps chargé. Mais il a fait valoir que les cinq sites sur lesquels il s'était rendu samedi étaient pleins de spectateurs.

«Il faut remettre tout ça en perspective», a-t-il déclaré. «Ces sites sont pleins à craquer et le public est bien là.» Mais «il y a des dizaines de milliers de personnes, parmi la "famille" accréditée pour les Jeux, qui essaient de deviner à quoi leur journée va ressembler, de prévoir ce qu'on va leur demander et d'organiser au mieux leur emploi du temps».

«Ce n'est pas rare dans les phases préliminaires» des JO, a-t-il encore fait valoir, mais «cela ne va pas d