Les cas de dopage se multiplient aux Jeux olympiques de Londres. La Fédération d’athlétisme de Saint Kitts et Nevis a annoncé dimanche l’exclusion de la délégation olympique de la sprinteuse Tameka Williams. L’athlète de 22 ans, spécialiste du 100 et du 200 mètres, a reconnu avoir pris une substance interdite lors d’une discussion avec son encadrement, a indiqué le Comité olympique de Saint Kitts (SKNOC). Le vice-président de la fédération, Dennis Knight, n’a cependant pas souhaité indiquer quelle substance exacte l’athlète avait prise.
Tameka Williams avait explosé ses performances cette année sur les deux distances, gagnant un peu plus de 20 centièmes sur la distance reine pour porter son record personnel à 11 sec 18/100e, et plus d'une demie seconde sur le 200 m (22.45). «Elle a passé un test antidopage très récemment», a poursuivi Dennis Knight. «Pendant nos sélections nationales en juin, nous avons procédé à des tests, au hasard, et il se trouve qu'elle faisait partie des athlètes testés. Elle était propre», a ajouté le vice-président de la Fédération.
Trois haltérophiles déjà exclus
Cette exclusion porte à sept le nombre d’athlètes engagés aux Jeux pris pour dopage. Le Comité international olympique (CIO) a ainsi annoncé dimanche la suspension à titre provisoire de la gymnaste ouzbèke Luiza Galiulina, contrôlée positive au furosémide. Samedi, l’haltérophile albanais Hysen Pulaku avait quitté les JO, après une contrôle positif au stanozolol (stéroïde anabolisant). Jeudi, à la veille de