S'il fallait retenir une chose de Laura Flessel, c'est sa rage de vaincre inédite. Un domaine dans lequel seule Jeannie Longo pourrait l’égaler. L'épéiste, porte-drapeau de la délégation tricolore à Londres, a aussi pour elle une longévité incroyable. En 1995, aux championnats du monde de La Haye, elle décroche le bronze à l'âge de 24 ans.
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C'est dans la moiteur des Jeux d’Atlanta, en 1996, que la France découvre véritablement la Guadeloupéenne, qui décroche deux médailles d'or : le concours individuel arraché face à sa compatriote Valérie Barlois, et le concours par équipe enlevé aux Italiennes. La «patte» Flessel, c'est l'acharnement d'une combattante qui porte son épée sur le pied de ses adversaires à la moindre faute d'inattention.
L’olympiade suivante sera contrastée. Flessel obtient trois titres mondiaux en 1998 et 1999, mais est battue en demi-finale à Sydney, en 2000, par la Hongroise Timea Nagy. Puis à Athènes en 2004, l'épéiste bute encore face à … Timea Nagy. Elle devra se contenter de l'argent. Laura Flessel commence à décliner lentement, mais son énergie permet à la France de glaner trois titres mondiaux par équipe entre 2005 et 2008. A Pékin, elle se fait éliminer en quarts de finale par la régionale de l’étape Na Li. Arbitrage tendancieux, diront certains.
A Londres, Laura