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La décevante performance des judokas japonais

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JO de Londres 2012dossier
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Une seule médaille d'or qui place l'Archipel en troisième position au classement de la discipline : le bilan est mauvais pour le pays berceau du judo.
Le judoka japonais Takamasa Anai, battu par le Tchèque Lukas Krpalek le 2 août 2012 à Londres. (Photo Toru Hanai. Reuters)
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publié le 2 août 2012 à 13h21

La série noire s’est poursuivie pour le judo japonais aux jeux Olympiques de Londres qui pourraient être les pires de son histoire, avec l'élimination jeudi dès les huitièmes de finale de Takamasa Anai (-100kg) et Akari Ogata (-78kg).

Titulaire d’une seule médaille d’or, celle de Kaori Matsumoto en -57kg, le Japon pointait vendredi matin à une passable troisième position au tableau provisoire des médailles, devancé par la Russie et la Corée du Sud, deux titres chacun.

L’entame de leurs deux judokas en lice n’a pas arrangé leurs affaires et devait les faire rétrograder à la fin de la journée. Anai, troisième mondial, a été sorti par le Tchèque Lukas Krpalek (onzième) sur ippon, tandis qu’Ogata, deuxième à la ranking list, subissait la loi de la Néerlandaise Marhinde Verkerk (dixième).

Les Nippons comptent pour l’instant deux médailles d’argent - Riki Nakaya (-73kg) et Hiroaki Hiraoka (-60kg) - et trois de bronze - Masashi Nishiyama (-90kg) Yoshie Ueno (-63kg), Masashi Ebinuma (-66kg).

Leurs chances de décrocher de l’or vendredi sont minces tant le Français Teddy Riner et la Chinoise Tong Wen sont favoris chez les lourds.

Si tel était le cas, ce bilan constituerait le pire du judo japonais aux Jeux depuis ceux de Séoul, où ils avaient été dominés par la Corée du Sud et la Pologne, titulaires de seulement un or et trois bronze mais sans l’apport des femmes qui n'étaient pas admises aux épreuves olympiques de judo à l'époque.

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