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Florent Manaudou, un aller simple pour l’or

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JO de Londres 2012dossier
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Le frère de l’ex-championne olympique a créé la surprise vendredi soir sur 50 m nage libre.
Florent Manaudou après son 50 m nage libre. (Photo. Gary Hershorn / Reuters)
publié le 3 août 2012 à 22h36

On aurait plutôt attendu un retour de la grande sœur et c'est le petit frère qui est venu clore une semaine trépidante en subtilisant le 50 m nage libre à l'Américain Jones et au Brésilien Cielo. Une course folle comme le sont ces sprints désarticulés. Une course que Philippe Lucas, l'ancien entraîneur de la championne olympique d'Athènes, qualifie de «loterie». C'est Florent Manaudou qui avait le ticket gagnant : «Ce n'est pas la course parfaite. Laure est encore plus contente de ma victoire qu'elle l'était de son titre en 2004.» Laquelle est venue se jeter dans ses bras.

Diva. L'histoire de famille s'était corsée il y a quatre mois, quand, à Dunkerque, le frérot de 21 ans avait barré la route de Londres à son beau-frère Frédérick Bousquet. Florent et Laure iraient donc aux Jeux sans lui. Cette fois, avec cette nouvelle médaille d'or récoltée vendredi soir alors que la délégation française n'espérait plus (Coralie Balmy ne termine que 7e du 800 m), Florent Manaudou est déjà totalement pardonné. Dernier de la lignée familiale, il vient de se transformer en dieu de la vitesse. C'est le frère aîné, Nicolas, entraîneur à Ambérieu (Ain), qui a poussé le petit dans le grand bain. Lui était encore ado quand sa sœur, partie depuis longtemps chez Lucas, devient une diva à Athènes. «Sans Nicolas, j'aurais arrêté à 13, 14 ans, quand on commence à avoir des copains, des copines», déclarait-il à Libération après les champion