Les unes barrées de «Gracias, gracias, gracias» se font plus rares. Après six journées aux Jeux olympiques, l’Espagne affiche seulement deux médailles au compteur. Pas énorme au vu du triplé Euro-Coupe du monde-Euro des footballeurs ibères, des coups droits de Nadal, ou les coups de pédale de Contador.
Les éditorialistes espagnols n'épargnent pas les athlètes de la sélection olympique. Comme les jeunes footeux, éliminés dès le premier tour, après deux piteuses défaites contre le Honduras et le Japon. Et les successeurs d'Iniesta et Xavi en ont pris plein les oreilles. «La rojita de la honte», a attaqué El periodico de Aragon.
«L'Espagne n'a jamais si mal commencé ses Jeux olympiques depuis Séoul 88», reconnaît la Voz de Galicia. Le journal s'amuse aussi à recenser les erreurs ou décisions arbitrales litigieuses dont auraient été victimes les Ibères. Parmi elles, la défaite sur décision des juges pour le judoka Sugoi Uriarte, ou le pénalty oublié dans le match de foot contre le Honduras (0-1). «Mais cela ne peut justifier de tels résultats», explique le journal.
Alors, le pays s'interroge sur les raisons de son désamour avec les Jeux (seulement 18