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Pas de Sydneycure pour les Bleus

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[Presque champions 2/6] . En 2000, la France se qualifie pour la finale. Face aux Etats-Unis…
publié le 5 août 2012 à 19h06

C’est un cliché connu, les équipes de France ne sont jamais aussi fortes que lorsqu’on se prépare à les voir perdre. Regardez cette année, on attendait de nos footeux qu’ils rattrapent le bus, eh ben… OK, une autre preuve ? 2000, les JO, le basket.

Sydney, c’est long, c’est lent : là-bas, nos basketteurs mirent un temps fou à trouver leurs jambes. Espagne et Yougoslavie en amical, Lituanie et Italie en poule. Quand ils mirent un pied devant l’autre, ils avaient perdu quatre matchs sur sept. Tétanisés, les Bleus ont peur de sauter, peur de marquer, de perdre, si bien qu’ils finissent grosso modo par laisser l’heure de jeu s’écouler sans s’intéresser au panier. Ridicules.

Heureusement, ils ont la riche idée de balancer le bébé, l’eau du bain et la baignoire pour refaire à neuf là où la moisissure noircissait les joints. Leurs victoires contre la Chine et de modestes Néo-Zélandais les envoient en quart face au Canada de Steve Nash, meneur star des Mavericks de Dallas. La France surprend à jouer unie. Sur le terrain, ça gueule, ça se tape dans les mains : les Bonato, Risacher et Palmer en veulent, ils le montrent et gagnent facile. Première surprise.

En demie, c'est l'Australie de Longley, l'immense pivot trois fois bagué du titre NBA. La foule crie «Aussie, Aussie», mais les Australiens se traînent sur le parquet et perdent de 21 points à la fin. La France est en finale. Mais il faut préciser une chose : depuis la victoire façon Harlem Globetrotters de Jordan et Magic Joh