S'il est une chose dont les Britanniques ne doutent guère, c'est leur domination sur les eaux. Avant le début des Jeux, pas moins de dix chances de médailles britanniques en voile avaient été identifiées (sur dix disciplines). Dont certaines perçues comme quasi acquises, en Star et en Finn. Après la phénoménale journée d'athlétisme de samedi (lire page 11), d'ores et déjà entrée dans l'histoire britannique comme «The Golden Saturday», il est peu de dire que la confiance des Brits était hier au maximum pour les moment des régates finales de ces deux classes.
Dans ce pays qui s’enorgueillit encore d’avoir un temps dominé les mers et les océans du monde, au point que la statue de l’amiral Nelson domine toujours Trafalgar Square, la passion de la voile reste intacte. Londres ne compte pas moins d’une vingtaine de clubs, tous très actifs, comme chaque port, estuaire ou réservoir du pays. Le fait que le très sérieux service de cartographie britannique a authentifié qu’aucun point du Royaume-Uni n’est à plus de 112 kilomètres de la mer facilite évidemment cet engouement. Hier donc, le grand bout de gazon mis à disposition des spectateurs devant la magnifique baie de Weymouth (au sud-ouest) était bariolé de drapeaux de l’Union Jack. Pas moins de 15 000 spectateurs, capacité d’accueil maximale, étaient présents pour assister à ce qu’ils espéraient être un «Golden Sunday».
Sous un ciel ensoleillé mais lourd d’orages à venir, la journée a pourtant mal débuté avec une se