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Les «volontaires», une armée de G.O. aux JO

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A Londres le 19 juillet 2012 (Photo Neil Hall. Reuters)
publié le 7 août 2012 à 21h16

Ils sont partout. A la sortie des stations de métro, aux croisements, à l'entrée et à la sortie de tous les sites olympiques, mais aussi dans les bus, les parcs et même les pubs. Ce sont les «volontaires», incontournables et indispensables. Débonnaires, souriants, dévoués, ils sont surnommés les «Games makers» (les faiseurs de Jeux). Et il en faut du dévouement pour porter un uniforme qui, de l'avis général, remporte la médaille d'or de la laideur absolue. Rose et magenta pour certains, violet et orange pour les autres, les tenues des 70 000 volontaires, produites par Adidas mais, précise la compagnie, «dessinées par le comité d'organisation», semblent, en plus, n'avoir été fabriquées qu'en une seule taille.

«Je n'ai pas encore osé aller au pub avec», éclate de rire Neil Topping, retraité de 65 ans et très fier, si ce n'est l'uniforme rose, de montrer son accréditation «ambassadeur des Jeux olympiques». «C'est quand même assez classe, non ?» Son rôle consiste à aider les touristes et visiteurs à s'orienter dans Hyde Park. Habitant d'Oxford (à 75 kilomètres de Londres), il fait la navette matin et soir, pour cinq heures de service.

Comme 240 000 autres, il a posé sa candidature en septembre 2010 et a été sélectionné après une série de questions sur Internet et d'entretiens en face-à-face. Il a ensuite été soumis à d'intenses séances d'entraînement : comment rester poli et aimable avec les abrutis qui posent toujours la même question «où e