Si ce n'était pour le soleil exceptionnel qui régnait hier sur Londres, on en serait à regretter le Supercross de Bercy et ses moteurs assourdissants. Car, côté bruit, le BMX -pourbicycle motocross - est bien plus pénible et visuellement beaucoup moins spectaculaire. Le concept, s'il se rapproche du supercross, est très semblable au ski cross qui utilise les mêmes recettes pour faire le spectacle. L'ambiance est plutôt «musique saoule», avec un DJ qui massacre à la console Jimi Hendrix jouant All Along the Watchtower. Le public vient surtout voir des chutes. Et, côté chutes, les spectateurs, nombreux, ont été servis.
A commencer par celle du favori français, Joris Daudet, lors de sa première série. «J'ai été bloqué par l'arrière alors que j'étais en tête au premier virage, et j'ai fait tomber tout le monde. J'ai eu un peu de chance car j'ai pu terminer 4e et marquer des points», a expliqué le vainqueur de la Coupe du monde, des championnats de France, d'Europe et du monde l'an dernier.
Plus de peur que de mal pour le numéro 1 français qualifié pour les demi-finales d'aujourd'hui après le troisième run sur cinq. Joris Daudet a atteint l'objectif qu'il s'était fixé le matin : se qualifier au bout des trois premières manches. Comme dans toute course de ce genre, c'est le départ qui est déterminant. «Il y a beaucoup d'obstacles sur la piste, et si on sort en tête après le premier virage, on a une bonne chance de l'emporter, continue l