Les handballeurs français, en vieux guerriers irréductibles à l’image d’un phénoménal Thierry Omeyer, ont comme il y a quatre ans à Pékin fait mordre la poussière à la Croatie (25-22) en demi-finale des JO, vendredi à Londres, pour gagner le droit de défendre leur titre olympique.
Opposés dimanche (15h30 française) en finale à la Suède, ils chercheront à faire ce que personne dans l’histoire du handball masculin, si l’on excepte l’URSS en 1988 devenue Equipe unifiée en 1992, n’a encore jamais réussi: conserver leur titre.
Inéluctablement, les «Experts» seront les grands favoris de cette finale, la Suède n'étant pas plus attendue à ce niveau que l’Islande en 2008, qui avait été piétinée par les Français.
En dominant la Hongrie (27-26), la Suède est revenue à la lumière après dix années passées dans l’ombre. Triples médaillés d’argent olympique en 1992, 1996 et 2000, les Suédois n’ont plus figuré sur un podium international depuis leur victoire à l’Euro-2002. La France les a battus en phase de poule (29-26).
S’ils parviennent à offrir à la France sa troisième médaille olympique en handball, après le bronze décroché en 1992 à Barcelone, et l’or enlevé à Pékin en 2008, les handballeurs seront définitivement sur une planète à part dans le sport français.
Aucune autre équipe collective française n’a jamais été sacrée championne olympique, les basketteurs étant médaillés d’argent en 1948 et 2000.
Les Français ont relégué aux oubliettes la déception de l’Euro (11e) en janvier en Serbie. L