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Analyse

Jeux de Londres : oh, my gold !

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JO de Londres 2012dossier
Organisation sans accroc et record de médailles à la clé, le Royaume-Uni a réussi haut la main le test des Jeux olympiques.
Le Britannique Alistair Brownlee, champion olympique du triathlon, le 7 août 2012 aux JO de Londres. (AFP)
publié le 10 août 2012 à 21h56

C’est au plongeon que les Britanniques ont gagné leurs Jeux olympiques. Le saut en parachute de la reine Elizabeth II (enfin, sa doublure) depuis un hélicoptère pendant la cérémonie d’ouverture a donné le ton de deux semaines de compétition. Les sceptiques auraient dû comprendre à cette minute-là. Que la souveraine ait accepté de bonne grâce de jouer pour un soir les «James Bond Girl» était un signe qui ne trompe pas. Lorsque l’intérêt du pays est en jeu, les Britanniques ne sourcillent plus et se mettent en ordre de marche. Et leur bilan, tant sportif qu’en termes d’organisation, se révèle extrêmement positif.

L'atout clé du Locog, le comité organisateur, a sans aucun doute été sa réactivité, et le fait que les autorités, à tous les niveaux, se sont rangées comme un seul homme derrière le but à atteindre : que les Jeux de la XXXe olympiade restent mémorables. Les règlements de comptes, s'il y en a, se feront ensuite.

Jaloux. L'entreprise de sécurité G4S annonce, à la veille de la compétition, ne pas pouvoir rassembler autant de personnel que prévu ? Qu'à cela ne tienne, l'armée est appelée en renfort. Des pans entiers de tribunes sont laissés vides les premiers jours, notamment par les institutionnels, VIP et autres invités des sponsors ? Pas de soucis, les soldats bouchent les trous, avant qu'un système de mise en vente des tickets au jour le jour ne soit instauré.

Avant même la fin de la compétition, presque 7 millions de personnes ont assisté à u