A comme arbitrage
Celui de la boxe laisse toujours aussi pantois. Noble art, mon œil. Alexis Vastine, le Français, a été volé comme au coin du bois pour la deuxième fois après Pékin, entre autres «scandales» du ring. Les soupçons de corruption collent à la discipline qui aurait un besoin urgent de faire son aggiornamento. L’épéiste coréenne Shin Alam, battue en demi-finale sur une touche portée au-delà du temps réglementaire (selon elle) et refusant longtemps de quitter la piste, restera aussi comme le symbole des approximations (pour rester poli) arbitrales. Pour ne pas parler des faveurs dont ont bénéficié certains Britanniques…
B comme Bolt
Et même trois fois Bolt. Comme à Pékin, le sprinteur jamaïcain a mis le Stade olympique à ses pieds en survolant les 100 m et 200 m (il est le premier à réaliser deux fois le doublé) et en offrant à son pays un hallucinant record du monde du 4 × 100 (36"84) au bout d’une ligne droite de folie. Usain Bolt pèse désormais 6 médailles d’or olympique. La perspective de rejoindre, avec 9 titres, Carl Lewis, qui l’a profondément agacé en mettant en doute la probité des Jamaïcains, l’incitera-t-elle à courir jusqu’à Rio 2014 ? Rien n’est moins sûr.
Photo Reuters
C comme Cameroun
Ne cherchez pas les Camerounais sur la scène olympique (0 médaille), c’est loin des projecteurs qu’ils se sont distingués, avec la disparition ou plutôt la fugue de sept athlètes sur les trente-sept de la délégation : cinq b