Les handballeurs français avaient déjà tout. Le plus beau palmarès du sport tricolore, la reconnaissance des non-initiés, qu'ils avaient enfin obtenue après des années à maudire le manque de médiatisation de leur sport. Pourtant, au mois de janvier, quand ils bouclent dans la douleur leur Euro à la onzième place, certains évoquent la fin d'un règne de quatre années.
Le manageur Claude Onesta reconnaît que la préparation a été manquée, que les sollicitations des médias et des sponsors ont eu tendance à éparpiller tout le monde. Mi-juin, le groupe olympique est annoncé. Onesta repart avec les mêmes. Notamment ses «vieux», les Fernandez, Dinart, Gille, Omeyer... La préparation physique est rude. La condition sine qua non pour retrouver l'agressivité défensive qui a toujours fait la force des tricolores.
Les premiers matchs du tournoi olympique - contre des adversaires aussi effrayants que la Grande-Bretagne ou l’Argentine - sont néanmoins rassurants. Le premier choix d’Onesta - repositionner Nikola Karabatic sur le poste d’arrière-gauche - s’avère payant. Le joueur de Montpellier porte moins le ballon, et distribue les ca