Les Etats-Unis qui repassent devant la Chine qui les avait battus à Pékin, et la Grande-Bretagne qui, sportivement, a réussi ses Jeux au-delà de ses espérances, occupent le podium des JO de Londres. Coincée entre l'Allemagne et l'Italie, la France pointe à la 7e place, avec 34 médailles (7 de moins qu'en 2008), dont 11 en or (4 de plus qu'à Pékin), la dernière remportée samedi par Julie Bresset en VTT, alors que Julien Absalon, double champion en titre a abandonné hier suite à une crevaison. Retour sur une quinzaine mitigée pour la délégation française.
Frustré. «La meilleure compétition d'athlétisme que j'ai vue de toute ma vie», a osé Michael Johnson, le recordman du monde du 400 m, depuis la tribune des médias où l'Américain a officié comme consultant pour la BBC. Quatre records du monde ont été battus (800 m et 4 × 100 m hommes, 4 × 100 m et 20 km marche femmes). Et les performances des vainqueurs ont été meilleures qu'aux Jeux de Pékin dans 26 des 48 épreuves. Dans ce contexte, les Français ont tenu leur place. Les deux médaillés, Renaud Lavillenie en or à la perche et Mahiedine Mekhissi-Benabbad en argent au 3 000 m steeple, étaient attendus sur le podium. Ces deux-là ne déçoivent jamais. Le perchiste, surtout, dont les quatre sauts les plus vertigineux ont été réussis avec le maillot de l'équipe de France. Les autres se sont faits plus discrets. En plus des deux médaillés, l'athlétisme français a compté huit places de finaliste. Le