Dimanche soir, peu de temps après les douze coups de minuit, la flamme s'est éteinte à Londres. Elle se rallumera à Rio dans quatre ans. En attendant, les sportifs rentrent à la maison, dans l'anonymat pour certains, sous les paillettes pour d'autres. Les médaillés français ont le droit à une dernière danse : un défilé sur les Champs-Élysées. Puis, ils regagneront leur ville d'origine pour serrer quelques paluches, taper la bise à la boulangère qui se souvient du champion lorsqu'il était tout petit et qu'il galopait déjà comme un grand, voire taper la pose sous les flashs avec le maire qui n'est jamais très loin, une sorte de garde du corps. Toujours bon pour un élu de s'afficher avec un champion. D'ailleurs, pendant les Jeux olympiques, les politiques étaient toujours près de leur téléphone ou des caméras pour être les premiers à féliciter le médaillé. Une nouvelle discipline olympique.
La natation française rentre les poches pleines de Londres. Sur les sept médailles, six ont été rapportées par des nageurs licenciés au club de l'Olympique Nice (en individuel ou en relais). Une aubaine pour le maire, Christian Estrosi, qui