Il y a trois ans, Michel Platini entreprenait de rendre ses lettres de noblesse à la Ligue des Champions en réhabilitant le concept de Coupe d’Europe des clubs champions. Nostalgique de cette époque qui voyait les champions européens, et uniquement eux, s’opposer sur la scène continentale, mais surtout redevable des pays l’ayant porté jusqu'à la présidence de l’UEFA, Platini décidait de réformer l’accès aux poules de la C1. Il créait la «Voie des Champions», permettant à ces formations de pays modestes de prétendre atteindre la lumière de la plus prestigieuse compétition de clubs.
En deux éditions, les effets se sont déjà fait sentir avec la présence plus ou moins mémorable des Hongrois de Debrecen, des Israéliens du Maccabi Haïfa, ou encore des surprenants Tchèques de Plzen. Mais s’il ne fallait conserver qu’un exemple de la réussite de cette initiative, ce serait le cas de l’Apoel Nicosie. Ce petit club venu de la non moins petite île de Chypre s’est forgé un nom l’an passé au long d’une campagne prodigieuse achevée en quart de finale, après avoir sorti l’Olympique lyonnais, pourtant demi-finaliste de l'épreuve en 2010. Cette année, ils sont nombreux à vouloir imiter le parcours des Chypriotes. Petite sélection : l’AEL Limassol (Chypre), l’Hapoel Ironi Kiryat Shmona (Israël), Helsinborg (Suède), Maribor (Slovénie) et Copenhague (Danemark), adversaire de Lille en barrage ce soir (20h45).
FC Copenhague
Pas forcément le même calibre que les autres petits. Un stade de 38 065 places, neuf titr