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décryptage

Le PSG, ses millions, ses vedettes, ses matchs nuls

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Avec 3 points pris sur 9 possibles, le PSG effectue un début de saison indigne du règne annoncé. Tentative d'explications.
Zlatan Ibrahimovic entouré de Nasser al-Khelaïfi et de Leonardo. (Photo Charles Platiau. Reuters )
publié le 28 août 2012 à 18h26
(mis à jour le 28 août 2012 à 18h46)

On est le 28 août, ça y est, c’est la crise au PSG. Et on est l’un des premiers médias de l’année à faire ce sacro-saint papier mélodramatique ! Confessons toutefois que l’angle est un tantinet putassier : parler de crise après 3 matchs nuls en 3 rencontres, c’est comme s’indigner du fait que le gouvernement n’ait pas éradiqué le chômage en 3 mois. Et ce d’autant plus que Paris ne dispose pas encore de l’ensemble de ses recrues, au premier rang desquelles le cerbère brésilien venu de l’AC Milan, Thiago Silva.

Pourtant, il y a une récurrence exaspérante avec le PSG : le jeu développé est cafardeux. Se pogner l’intégralité du match joué dimanche contre Bordeaux relevait même du supplice. Comment tant de talents rassemblés peuvent-ils produire un glougiboulga aussi inepte ? Voici quelques éléments de réponse.

Que fait Carlo Ancelotti ?

Pierre Menès, le consultant fort en gueule de Canal+, le répète à l'envi depuis l'arrivée d'Ancelotti au PSG en janvier : «Si un entraîneur au palmarès plus modeste était sur le banc du PSG, on l'aurait déjà jeté aux lions tant les performances parisiennes sont indignes.» Pas faux quand on se souvient qu'Antoine Kombouaré, dont l'équipe jouait bien mieux, a été viré la saison dernière au bout de 5 mois alors qu'il était... premier du championnat.

A l'époque, les responsables de Qatar Sports Investments (QSI), propriétaires du club, glosaient sur le fait que leur club devait se doter d’un entraîneur de niveau mondial. Seulement,  8 mois après une arrivée en grande pom