C’est une complainte que l’on croyait définitivement derrière lui mais on se trompait. La vie d’un sportif de haut niveau signifie accepter la douleur. Pour Rafael Nadal, la douleur est à présent trop grande. Comme souvent depuis 2009, ce sont ses genoux qui le tiraillent et le forcent à renoncer à participer à un nouvel événement majeur.
Absent des courts depuis sa défaite surprise au second tour de Wimbledon le 28 juin face au tchèque Lukas Rosol, le Majorquin a annoncé qu'il allait rester loin des courts pendant encore deux mois, souffrant d'une rupture partielle du tendon rotulien, renonçant de fait à la demi-finale de Coupe Davis face aux Etats-Unis (14-16 septembre). «Je dois me reposer et je reviendrai quand la douleur aura disparu», écrit Nadal sur Twitter.
Voilà maintenant trois ans que le taureau de Manacor semble devoir composer avec des genoux aussi solides qu'une feuille de papier humide. C'est à Roland-Garros que l'Ibère présentera ses premiers signes de faiblesse, là même où il avait affirmé sa suprématie. C'est donc sur «sa terre» qu'il tomba sous les coups de boutoir du Suédois Robin Soderling et les lames insidieuses sciant ses attaches. Sa deuxième moitié de saison 2009 s'écrit alors en pointillés. Il reviendra pourtant pour l'US Open où il jouera avec une déchirure abdominale.
Puissance et choc
Nadal reviendra plus fort encore de ses déboires passés. En 2010, il écrase le microcosme du tennis masculin et réalise le Petit Chelem en remportant notamment son pr