Les tifosi ont deux bonnes raisons de venir applaudir Fernando Alonso ce week-end à Monza, en Italie, à l'occasion du 12e Grand Prix de la saison. Primo, la star de la Scuderia Ferrari est en tête du championnat du monde avec une avance de 24 points sur l'Allemand Sebastian Vettel, soit presque l'équivalent d'une victoire (1). Secundo, l'Espagnol est un miraculé, après l'accident dans lequel il a été impliqué il y a une semaine au départ du GP de Belgique. Lors de cet accrochage provoqué par Romain Grosjean, Alonso a échappé au pire lorsque la Lotus en perdition du Franco-Suisse est venue frôler son casque. Malgré une légère douleur dans le dos et une peur rétrospective, Fernando Alonso a préféré s'attarder sur les côtés positifs de sa mésaventure. «Je suis déçu d'avoir perdu des points. Mais je suis aussi heureux de pouvoir être dans la voiture à Monza, car en voyant les images, il est clair que j'aurais pu avoir un problème aux mains, voire à la tête. C'était un gros, gros choc et j'ai eu de la chance.»
Défendre. A son arrivée à Monza, Fernando Alonso a rassuré ses fans en affirmant dès le lundi que son accident appartenait au passé, qu'il se sentait en pleine possession de ses moyens et qu'il avait pu reprendre l'entraînement physique de manière intensive. Il s'est aussi dit prêt à défendre chèrement sa place au cours des 8 Grands Prix restant à courir, conscient qu'il devra repousser les assauts des pilotes Red Bull-Renault, Sebastian