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US Open : le débat du toit resurgit

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Depuis 2008, pas une finale masculine ne s'est jouée un dimanche. La faute aux intempéries. Cette année encore, le débat sur la couverture du court central fait rage.
publié le 10 septembre 2012 à 18h09

Le lundi au soleil, la chanson de Claude François, est-elle devenue l'hymne des joueurs de l'US Open ? Pas impossible, tant les tennismen ont dû prendre l'habitude de revenir sur les courts de Flushing Meadows vingt-quatre heures après l'horaire initial de la finale. Cette année comme depuis cinq ans, le tournoi américain rendra son verdict (Djokovic ou Murray ?) le lundi et non le dimanche. «Nous commençons à être très fatigués d'avoir une finale [messieurs] le lundi», a indiqué le directeur du tournoi, David Brewer, en conférence de presse, après l'annonce du report des finales. Pourtant, on a du mal à comprendre l'attitude résignée des organisateurs américains. Car si tempêtes, pluies torrentielles et interruptions sont devenues monnaie courante depuis 2008, la programmation n'est pas exempte de tout reproche.

Alors que le tennis se modernise et voit ses tournois se doter de nouvelles installations censées répondre à toutes les éventualités, l’US Open peine à se remettre en question. Aujourd’hui, couvrir son stade est devenu un passage obligé des grands rendez-vous du tennis. L’Open d’Australie a été le premier à effectuer sa mue. Souvent dévalorisé, le rendez-vous de janvier s’est offert un toit flambant neuf dès la fin du siècle dernier pour faire face aux grosses chaleurs. La Rod Laver Arena eut la première l'honneur d'être couverte, puis la Hisense Arena suivit. Et on attend d’ici 2015 un nouvel habillage pour le Margaret Court, avec un toit et un agr