Andy Murray a décroché lundi à New York son premier titre du Grand Chelem, brisant une malédiction britannique qui durait depuis 76 ans grâce à une épique victoire sur le Serbe Novak Djokovic. L’Ecossais de 25 ans s’est imposé 7-6 (12/10), 7-5, 2-6, 3-6, 6-2 en remportant les deux premiers sets et en résistant au retour du numéro deux mondial pour devenir le premier à remporter l’US Open dans la foulée des jeux Olympiques.
La Grande-Bretagne attendait un vainqueur de Grand Chelem chez les messieurs depuis la victoire de Fred Perry à l'US Open en 1936. «Je suis sûr qu'il (Perry) est en train de sourire là-haut», a déclaré le numéro 4 mondial en levant les yeux.
Après quatre finales de Grand Chelem perdues, dont la dernière à Wimbledon en juillet face à Roger Federer, Murray a mis 4h54 - une minute de moins que la plus longue finale de l’US Open - pour se frayer un chemin vers le club des vainqueurs de tournois majeurs, où il rejoint notamment ses compères du Top 4 mondial, le Suisse Federer (17 titres), l’Espagnol Rafael Nadal (11) et Djokovic (5).
A l'image de leur demi-finale dantesque à l'Open d'Australie en janvier (4h51), Murray et Djokovic ont livré une partie de très haut niveau malgré un vent permanent et gênant. L'expérience d'une demi-finale contre Tomas Berdych dans un vent fou a sûrement aidé l'Ecossais à mieux maîtriser les éléments. «C'est un soulagement de passer enfin ce dernier obstacle», a souligné l'Ecossais, qui a écrasé quelques la