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Libération
Récit

Handball : le championnat s’emballe

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Après le rachat du PSG version hand par les Qataris et en attendant le Mondial 2017 en France, la saison 2012-2013, qui commence ce soir, ouvre une nouvelle ère. Au risque de la surchauffe.
publié le 12 septembre 2012 à 20h26

Etienne Capon, directeur général de la Ligue nationale de handball (LNH), y croit : «On est à un tournant pour notre sport.» Après être restée dans l'ombre de l'équipe de France et de ses titres à la pelle (1), la D1 prend un nouvel élan dès ce soir (2). Sur le plan sportif d'abord. Avec des recrues comme les internationaux Didier Dinart, Luc Abalo ou Mikkel Hansen, le Paris Saint-Germain racheté en juin par le Qatar Sports Investments (QSI), pourrait redonner du suspense à un championnat trusté neuf fois en dix ans par Montpellier. Mais des clubs comme Dunkerque ou Nantes, qui se sont structurés lentement, font la grimace face à l'afflux de pétrodollars. «Cela nous rajoute un sacré échelon à gravir alors qu'on avait une progression linéaire», regrette Arnaud Siffert, gardien de Nantes, rappelant l'ironie de la situation : «Paris a échappé à la relégation à quinze secondes seulement de la fin de l'ultime match…»

Mais tous reconnaissent la prise de valeur du championnat, et pas seulement grâce au club parisien. Chambéry a convaincu les frères Gille de revenir au bercail, quand Nantes a recruté Alberto Entrerrios, international espagnol. Les clubs ibériques, durement touchés par la crise, ne peuvent plus rivaliser avec les Français. «On devient le deuxième meilleur championnat du monde, derrière l'Allemagne», affirme Thierry Anti, le coach du HBC Nantes.

Rigueur. Côté budget, il y a également des progrès. Celui du PSG atteint