Coach Didier Deschamps voulait six points. Il a été servi. Les Bleus ont remporté leur deuxième victoire en autant de matches, dans ce groupe I qualificatif pour la Coupe du monde 2014. La victoire de mardi soir contre la Biélorussie, au Stade de France (3-1), succède à celle obtenue il y a quatre jours en Finlande (0-1). Ouf, Deschamps peut souffler. Sur le plan comptable, en tout cas. Ses débuts dans la cathédrale de Saint-Denis comme sélectionneur des Bleus commencent bien. Mieux que le premier match officiel de son prédécesseur sur le banc de touche, un certain Laurent Blanc, qui avait dû s’incliner à domicile, en septembre 2010, face à... la Biélorussie (0-1).
Jusque-là malmenée dans ses précédentes rencontres face aux Biélorusses (une défaite et un nul), l'équipe de France a donc rectifié le tir. Elle y a mis du sien. Bien plus offensive que contre la Finlande, elle a dominé la partie de bout en bout. Mais pour les buts, il aura fallu attendre la seconde période. Une ouverture du score sur un plat du pied d'Étienne Capoue (1-0, 49e minute), bien servi par Franck Ribéry dans la zone de vérité. Le jeune milieu toulousain fêtait seulement sa deuxième sélection en équipe de France - toutes sous l'ère Deschamps. Pareil que l'arrière droit parisien Christophe Jallet, qui a doublé la mise (2-0, 68e), avec une chance de vainqueur au loto. Catapulté du côté droit, son centre dévissé a fini dans la lucarne du gardien biélorusse. Les quelque 50 000 spectateur