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Handball : les Qataris débarquent aussi à Paris

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Un recrutement clinquant, un nouvel entraîneur à poigne, un budget faramineux : le PSG handball s’est transformé en l’espace d’un été et doit gérer les fortes attentes.
Conférence de presse de rentrée au PSG Handball. (Photo Franck Fife. AFP)
publié le 13 septembre 2012 à 11h31

En l'espace d'un été, le PSG handball, 12e du dernier championnat, est devenu un cador de la première division. Le club de la capitale a recruté l'entraîneur de Chambéry, Philippe Gardent, et dix joueurs internationaux. Dont Mikkel Hansen (élu meilleur joueur du monde 2011), et les champions olympiques Didier Dinart et Luc Abalo. Avec 9,2 millions d'euros de budget, il est entré dans une autre dimension. Le tout grâce à l'arrivée en juin dernier de Qatar Sport Investments et ses pétrodollars, comme au foot. Sauf que le club doit encore digérer ce changement de planète, peut-être un peu trop rapide, alors que la saison reprend ce jeudi, avec un match opposant Billière et Montpellier.

L’an dernier, pour un banal match amical d’avant-saison au stade de Pierre de Coubertin, le club de Massy, pensionnaire de deuxième division, était venu affronter ce qui était à l’époque le Paris Handball. Rebelote cette année, deux semaines avant la reprise. Avec un contexte bien différent : des vigiles qui filtrent à l’entrée, pas de photographes et vingt personnes en tribunes – essentiellement les familles des joueurs - dans une salle de 4 000 places.

Marketing bling-bling

«On n'a pas trop communiqué sur ce match. On voulait que ce soit confidentiel. Un match de préparation gratuit : on aurait eu beaucoup trop de monde à gérer. On a déjà cinquante agents de sécurité pour les matchs officiels.