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Portrait

«Je ne suis pas arrivé là pour lâcher»

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Mounir Obbadi. milieu de terrain, 29 ans :
publié le 14 septembre 2012 à 20h26

L'espoir fait (sur)vivre, et Mounir Obbadi en est le parfait exemple. Après avoir passé sa jeune carrière dans les échelons inférieurs, le capitaine troyen découvre le plus haut niveau national à 29 ans. «J'y ai toujours cru dans un coin de ma tête, je n'ai jamais lâché, même si j'ai eu quelques coups de moins bien. Aujourd'hui, j'ai le bon âge pour m'imposer, durer et viser plus haut. C'est bien beau de dire qu'on rêve de Ligue 1 mais, une fois que tu y es, il faut le prouver. Et je ne suis pas arrivé là pour lâcher.» Une sorte de course contre le temps perdu, gâché…

Obbadi a quitté son club de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) à 8 ans pour rejoindre le Paris-Saint-Germain. Après douze ans de formation, il part de Paris pour Angers : «C'est presque impossible de percer au PSG lorsque tu es jeune.» L'international marocain (1 sélection) n'en garde aucun regret même s'il aurait voulu fouler les pelouses de L1 plus tôt. Le mental n'a jamais flanché, l'un des trois ingrédients pour percer avec la «réussite et le talent» : «Les spectateurs, quand ils voient ça de l'extérieur, pensent que jouer parmi l'élite est à la portée de n'importe qui. En réalité, il faut être très fort. Moi, ma réussite, elle est là. De toute façon dans le football si tu n'as pas le mental, tu ne peux pas y arriver.» A bientôt 30 ans, il se sait plus proche de la fin que du début, mais il n'envisage pas encore la suite : «Ça sera sûrement dans le monde du foot, mais po