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Analyse

Ligue des champions : Paris paré pour gagner

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Les Qataris, propriétaires du PSG, ont misé gros pour remporter la compétition qui débute ce soir. Pas sûr que cela suffira.
L'entraîneur parisien Carlo Ancelotti parle avec le défenseur Christophe Jallet, lors d'un match de L1 contre Lille, le 2 septembre 2012 à Villeneuve d'Ascq. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 17 septembre 2012 à 19h46

Ce soir, au Parc des Princes face au Dynamo Kiev, le PSG redécouvre la Ligue des champions (1). Huit ans après. A l’occasion, l’Europe fera connaissance avec la version 2.0 du club, racheté l’an passé par Qatar Sports Investments (QSI) dans le cadre d’une stratégie médiatico-sportive XXL.

Le prince héritier Tamim bin Hamad al-Thani, patron de QSI, a préempté via BeIn Sport (filiale française d’Al-Jezira) une partie des droits de la Ligue 1 (2012-2016), ainsi que sa vente à l’export. Il a aussi placé son compatriote Nasser al-Khelaïfi à la présidence, le Brésilien Leonardo (ex-joueur du PSG), au poste de directeur sportif, avant de confier l’équipe à Carlo Ancelotti, le skippeur italien, ancien du Milan AC et de Chelsea. Exit le coach Antoine Kombouaré, viré comme un malpropre (mais avec force indemnités) à la trêve en décembre, alors que le PSG était… en tête du championnat. Le Français Jean-Claude Blanc, un ancien des JO d’Albertville (1992) et d’Amaury Sport Organisation, est, lui, rapatrié de la Juventus de Turin pour devenir directeur délégué général.

QSI avance ses pions, implacable et pressé. Les plus grands clubs d’Europe, à l’instar du Bayern Munich et de Manchester United, pointent du doigt le nouveau venu au motif qu’il surpaie des transferts, snobant les prix du marché. Dernier exemple : Lucas Moura (19 ans), recruté au FC São Paulo pour une quarantaine de millions d’euros et qui arrivera à Paris en janvier. Comme le Chelsea du Russe Abramovitch il y a huit ans ou M