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Libération
Récit

Malbranque se réincarne à Lyon

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L’acquisition de l’ancien Gone, absent des terrains pendant un an, a permis à l’OL de réussir son début de saison de Ligue 1. Et d’espérer faire aussi bien en Ligue Europa dès ce soir.
Steed Malbranque (gauche) face à Remi Gomis (droite) durant le match Lyon-Valenciennes du 1er septembre 2012. (Photo Robert Pratta. Reuters)
publié le 19 septembre 2012 à 20h26

C’est le symbole du retour de l’Olympique lyonnais sur terre. Steed Malbranque, joueur formé au club, parti en Angleterre en 2001, juste avant les douze années consécutives de Lyon en Ligue des champions, revient, à 32 ans. Au moment où l’OL retrouve disette et modestie. Le club joue dans un stade de moins en moins garni, a perdu un tiers de ses abonnés cet été, brade ses meilleurs joueurs. Et découvre ce soir la Ligue Europa, qui s’appelait encore Coupe de l’UEFA quand Malbranque la jouait à Lyon à la fin des années 90. Une Coupe d’Europe du pauvre.

Le retour de Malbranque signe celui des vaches maigres dans le recrutement. Après de trop gros investissements en 2010, juste avant que le marché ne se dégonfle, l’OL aurait dû dégraisser très vite. Mais son président niait la chute sportive, et, avec la politique de salaires élevés, les joueurs étaient de toute façon incapables de trouver aussi bien ailleurs. Du coup, pour pousser quelques anciens vers la porte, Jean-Michel Aulas a daubé sur eux cet été dans la presse. Ce n’est pas très classe, mais le foot s’embarrasse rarement d’élégance. La masse salariale s’est sérieusement allégée (départs de Cris, Lloris, Källström et Cissokho).

Charnière. Au passage, le club a perdu un gardien qui sauvait des wagons de buts, mais il semble trouver un meilleur équilibre, pas seulement financier. Une vraie charnière centrale, dans laquelle le Serbe Bisevac peut compenser le départ de Lloris en limitant le bombardement du gar