«Valenciennes a récupéré le statut pro, donc la possibilité d’avoir son propre centre de formation, en 2005 : Nicolas est le premier joueur qui en est issu à s’imposer en Ligue 1, il est donc un peu le symbole du redressement du club. Il est de sa génération : plus technique, plus physique, plus mature aussi que ceux qui l’ont précédé. Cette maturité se traduit par la sérénité à la sortie du duel, par l’absence de demi-mesure dans les contacts et la capacité à prendre des risques quand on se sait dans un bon jour. Il a aussi une excellente technique. Un joueur de foot ne la perd jamais. Zidane a beau avoir 40 ans, donnez-lui le ballon, vous verrez…
«Je trouve aussi les jeunes joueurs plus… nonchalants. Quand ils ne sont pas bien, ça se voit tout de suite. A mon époque, on compensait. Il fallait surtout ne rien montrer. Nicolas a fait 30 matchs l'an passé : c'est bien, comme le disait Antoine Kombouaré [coach à VA de 2005 à 2009, ndlr], "le foot, c'est sur la durée". Cette saison, il n'est pas encore à son top perso. Mais ça va, son niveau est stable et c'est un niveau de Ligue 1.
«On a beaucoup parlé de son possible transfert récemment : le pognon, les clubs prestigieux, disputer une possible Ligue des champions [Lille était le club demandeur, ndlr], ça peut couler un mec. On a été plusieurs à le lui dire. Quand tu as ton rêve à portée de main, c'est très, très dangereux. Ce n'est pas ton rêve qui te fait avancer. Ce sont les échecs passés. Toujours.