La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a entériné, vendredi, le calendrier 2013 de la Formule 1. Sans surprise, le Grand Prix de France, absent depuis 2008, n’y figure toujours pas. Une question de gros sous, mâtinée d’un brin de politique et d’un soupçon d’inconséquence.
Tout a dérapé lorsque la Fédération française du sport automobile (FFSA), lassée de tenir à bout de bras son épreuve phare, a tiré le bilan financier de l’édition 2008. Il n’était pas bon. La FFSA ne pouvait plus tenir ce double rôle d’organisateur-promoteur sans mettre en péril sa structure financière.
Improbables. C'est alors que le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, qui rêvait d'un Grand Prix de France près de Paris, a soudainement trouvé le circuit de Magny-Cours et sa localisation - dans la Nièvre - inadaptés au standing de la F1. Les dossiers les plus improbables se sont entassés sur son bureau londonien. Marne-la-Vallée, avec l'argent de Lagardère et de Disneyland Paris. Les villes de Versailles et de Sarcelles, sous la houlette des élus locaux. Flins, avec le soutien de Renault.
Pour des raisons financières et politiques, aucun de ces beaux projets ne s’est jamais concrétisé. Aucun circuit «parisien» n’est sorti de terre. La raison a repris ses droits et seuls les circuits historiques Paul-Ricard, dans le Var, et de Magny-Cours sont revenus dans la course.
Bernie Ecclestone a fixé le prix du plateau annuel entre 22 millions et 25 millions d’euros, le tout à