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Libération

Paris au handball : les gardes à vues prolongées

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L'avocat des deux handballeurs de Montpellier l'assure : ils «n'ont pas laissé filer le match», mais ils reconnaissent avoir parié.
Le handballeur Nikola Karabatic monte à bord d'une voiture de police après le match face au PSG, à Paris, le 30 septembre. (Photo Franck Fife. AFP)
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publié le 1er octobre 2012 à 9h25
(mis à jour le 1er octobre 2012 à 20h45)

L'icône du handball français Nikola Karabatic et son frère Luka, interpellés dimanche dans le cadre d'une affaire de match présumé truqué, «ont parié», mais «n'ont pas laissé filer le match, n'ont pas triché», a déclaré lundi sur RTL leur avocat, Me Eric Dupond-Moretti.

«Ils ont parié, c'est une infraction sportive, pas une infraction pénale (...) Pour que la justice puisse intervenir dans cette affaire, on a besoin d'un match truqué, faute de quoi, sur le plan pénal, il n'y a rien» a-t-il poursuivi. «Le match truqué, ça se démontre, c'est le procureur qui doit le démontrer, ces hommes démentent de la façon la plus farouche avoir truqué ce match, ce ne sont pas des tricheurs, le match n'a pas été truqué» a ajouté l'avocat.

Les frères Karabatic et 15 autres personnes ont été interpellées dimanche par la police, dans le cadre de l’affaire du match présumé truqué sur fond de paris sportifs perdu par leur club de Montpellier, déjà sacré champion de France, contre Cesson-Sévigné le 12 mai. Un montant anormal de paris avait été enregistré sur cette rencontre. Leur garde a vue a été prolongée de 24h lundi soir. Trois handballeurs de Montpellier -Mickaël Robin, Vid Kavticnik et Wissem Hmam- ont été remis en liberté lundi tandis qu’un nouveau joueur du club, Issam Tej, a lui été placé en garde à vue