Mis en examen mardi, comme douze autres personnes, dont cinq handballeurs de Montpellier, la star Nikola Karabatic va faire appel de son contrôle judiciaire qui lui interdit de rencontrer l'encadrement du club et les autres protagonistes du dossier, ce qui le met d'office au chômage. «C'est un cauchemar pour moi», a déclaré aux juges le champion olympique, selon son avocat, M^e Eric Dupont-Moretti. «Ces accusations me font très mal. Nous livrer à la presse, nous faire arrêter comme des voyous… Me faire passer pour un tricheur, c'est inadmissible», aurait lâché le joueur en pleurs. Selon l'avocat, cité par l'AFP, le champion olympique a affirmé : «Est-ce que j'ai parié ? Non, je n'ai pas parié. Est-ce que ma copine a parié ? Oui. Est-ce qu'elle m'a mis au courant ? Oui. Pourquoi a-t-elle parié ? Ça fait deux ans qu'elle suit l'équipe de Montpellier, elle s'y connaît.»

Les protagonistes de l'affaire sont poursuivis pour une «escroquerie» consistant à être «en possession d'information selon laquelle des joueurs […] de Montpellier s'étaient entendus préalablement pour modifier ou altérer le déroulement normal de la rencontre». Le club et la Ligue nationale de handball vont se constituer partie civile pour accéder au dossier.

Avant le Cesson-Sévigné - Montpellier suspect du 12 mai, un autre match avait enregistré des mises supérieures à la moyenne, selon le Parisien d'hier : c'était la première défaite de Montpellier l