Hors de leurs bases, les trois clubs français engagés en Ligue des champions ont connu une semaine difficile.
La phrase : «On n’a pas encore assez d’expérience pour venir à Porto et faire jeu égal»
Cette sentence de Carlo Ancelotti, l'entraîneur du PSG, sonne comme une piqûre de rappel. Malgré tous les millions d'euros injectés par les Qataris, le club parisien n'est pas encore invincible. Il a perdu à l'extérieur 1-0, mercredi soir, craquant devant le FC Porto dans les ultimes minutes. Sa première défaite de la saison. «C'est surtout au milieu qu'on a eu du mal à jouer au foot, à gérer. Porto a beaucoup de qualités et d'identité», diagnostique Ancelotti. L'opposition était, il est vrai, plus élevée que celle du Dynamo Kiev, laminé par les Parisiens il y a deux semaines (4-1). Hier, au Portugal, l'attaquant vedette Zlatan Ibrahimovic fêtait son 31e anniversaire. D'une aile de pigeon acrobatique, il a bien failli lober le gardien de Porto (20e) et s'offrir un cadeau mémorable.
«Vu la physionomie du match, où on ne s'est pas créé beaucoup d'occasions face à une équipe de Porto qui a très bien joué, avec plus de détermination, le résultat est logique», reconnaît tout de même le défenseur Mamadou Sakho. En tout, à peine deux tirs cadrés pour Paris. Et huit pour Porto, dont la reprise victorieuse de James Rodriguez (1-0, 84e minute), sur un centre côté gauche. Sa frappe a trompé un Salvatore Sirigu jus