En s’assurant les services du pilote britannique Lewis Hamilton, Mercedes a précipité la retraite de Michael Schumacher à la fin de la saison, et ainsi déplacé deux pièces essentielles sur l’échiquier de la F1. Avant ce coup à sensations, le marché des transferts s’annonçait plat. Mais le départ du champion du monde 2008 de chez McLaren pour Mercedes a provoqué un effet de dominos qui, si les patrons d’écurie sont joueurs, pourrait toucher 11 des 12 équipes, Red Bull étant la seule à avoir confirmé ses deux pilotes pour 2013, l’Allemand Sebastian Vettel et l’Australien Mark Webber.

Titres. Le départ en retraite, définitive cette fois, de Michael Schumacher, à l'âge de 43 ans, est une aubaine pour les nombreux aspirants à la F1. Après 19 saisons, plus de 300 Grands Prix disputés, 91 victoires, des centaines de millions de dollars de gains et 7 titres mondiaux, le pilote allemand a reconnu que ses batteries étaient à plat et qu'il avait compris qu'il ne pourrait pas les recharger.

A force d'hésitations, il a, en quelque sorte, obligé son employeur à prendre une décision à sa place : «Je n'étais plus sûr d'avoir encore la motivation et l'énergie nécessaires. Mercedes a eu l'opportunité d'engager Lewis [Hamilton]. Ça a facilité ma décision. Il arrive un moment où il faut dire au revoir.»

La place de Hamilton chez McLaren a aussitôt été prise par l’espoir mexicain Sergio Perez. Son volant chez Sauber est désormais guigné par une multitude de candi