Fernando Alonso a bien résumé la situation : «C'est un mini-championnat à cinq courses qui commence.» Le pilote Ferrari, principale victime hier du Grand Prix du Japon, a été contraint à l'abandon dès le départ. Il a dû ensuite regarder, impuissant, Sebastian Vettel (Red Bull) remporter cette quinzième manche du championnat et écrire le pire scénario pour lui : une victoire pour le jeune Allemand contre un résultat blanc pour l'Espagnol. Le titre devrait donc se jouer entre ces deux-là, les autres prétendants à la couronne suprême ayant marqué le pas. Jenson Button (McLaren) échoue au pied du podium, juste devant son équipier Lewis Hamilton, auteur d'une course anonyme, qui précède Kimi Räikkönen (Lotus), impliqué dans l'abandon d'Alonso.
Le chiffre 4
29 - 25 = 4. Le compte est presque bon pour Vettel (et ses 25 points au championnat) qui a repris le maximum de points à Alonso (29), son principal adversaire dans la course au titre mondial. Depuis mars, entre exploits personnels et courses savamment gérées, le pilote espagnol de la Scuderia était parvenu à se maintenir en tête du championnat avec une marge confortable sur ses poursuivants. Le rendez-vous japonais lui a été fatal ou presque. Avec désormais quatre petits points d’avance et encore cinq courses à disputer, Alonso ne se fait pas beaucoup d’illusions sur ses possibilités de coiffer une troisième couronne en fin de saison. Hier à Suzuka, le pilote Ferrari a même suggéré qui lui faudrait une monoplace plus rapide de près