L’ambiance s’est rafraîchie chez les Bleus depuis deux jours et la défaite (0-1) vendredi à Saint-Denis en amical contre la sélection japonaise, préalable à la phénoménale explication de demain en éliminatoires de Coupe du monde face aux Espagnols. Avant même le match à Madrid, les rangs tricolores se sont quelque peu éclaircis : blessure du Parisien Clément Chantôme (non remplacé) et sabordage, à des titres divers, de certains joueurs. Etude de cas : trois façons de se noyer sous le maillot bleu.
Olivier Giroud court après des mots de trop
Olivier Giroud, 26 ans, n'y a pas coupé. Lundi dernier, à Clairefontaine, l'attaquant des Gunners d'Arsenal s'est vu demander comment il se sentait au sein du groupe tricolore depuis sa bourde du 19 juin à l'Euro et la défaite des Bleus (0-2) à Kiev devant la Suède. A l'époque, le gaillard informe non seulement la presse des éclats de voix entre joueurs qui ont suivi dans le vestiaire («ça a été chaud»), mais porte en plus là-dessus un regard peu en rapport avec son statut de néo-international («il faut essayer de dire les choses de manière plus réfléchie»), alors que la dispute a mis aux prises des sommités comme Franck Ribéry, Alou Diarra, Samir Nasri ou Karim Benzema.
Lundi, donc, Giroud a répondu sans y réfléchir, la preuve qu'il vit avec cette histoire : «Je n'ai aucun problème avec qui que ce soit. Je ne pense pas avoir mis le foutoir. J'ai exprimé un sentiment personnel, sans lâcher le moindre nom, ni apporter la moindre précision. Je ne me cons