Les Cassandre - ou les pragmatiques, les réalistes, appelons-les comme on voudra - s’attendaient tous à une défaite de la France face à la monstrueuse équipe d’Espagne, superpuissance du football, double championne d’Europe et championne du monde en titre, excusez du peu.
Mardi, au stade Vicente-Calderon de Madrid, ce scénario a tenu bon pendant presque toute la partie. Presque. Car Olivier Giroud a finalement surgi de nulle part, dans le temps additionnel, pour égaliser d’une tête puissante, sur un centre de Franck Ribéry dans la surface (1-1, 90e minute + 4). En difficulté dans son club d’Arsenal comme en équipe de France, le grand gaillard a marqué alors qu’il n’était entré en jeu que six minutes auparavant, en replacement de Benzema, légèrement blessé.
En tête du groupe I avec 7 points, à la même hauteur que l’Espagne, la France peut donc encore rêver de se qualifier directement pour le Mondial 2014 au Brésil. Pourtant, à l’origine, la bande à Didier Deschamps semblait plutôt devoir se contenter de la deuxième place de la poule, synonyme de barrages.
Pour la sélection française, largement descendue de son piédestal depuis plusieurs années, ce score de parité obtenu en Espagne se savoure comme un exploit. Rappelons quand même que la Roja, que l’on avait connue plus en jambes, restait sur une sé