Menu
Libération
Reportage

Paris, ton univers impitoyable

Article réservé aux abonnés
Joueurs, coach… le PSG côté coulisses, samedi, après sa victoire poussive en L1 face à Reims (1-0).
Zlatan Ibrahimovic, joueur du PSG et plus gros salaire de Ligue 1. (Photo Jean-Paul Pelissier. Reuters)
publié le 21 octobre 2012 à 20h26

Il était 19 h 20 samedi au Parc des Princes, une demi-heure tout rond après la victoire (1-0) du Paris-SG contre le Stade de Reims, quand les cloches de la vérité ont tinté à en déchirer les tympans des présents. L’objet : Zlatan Ibrahimovic, attaquant parisien, la plus éminente vedette à avoir jamais traîné ses grandes godasses (taille 47) dans cette bonne vieille Ligue 1. Le Suédois a commencé par répondre avec le sourire à des questions posées par une de ses compatriotes, dans sa langue natale. Puis, il s’est arrêté devant les télés.

Là, ses vis-à-vis ont commis une erreur terrible : faire la mise au point de leur caméra sans l'interroger immédiatement. Ibrahimovic leur a laissé quoi ? Six, sept secondes… Puis, il est parti : «No question.» Certains mecs ont hurlé pour le rattraper. Sans succès : leur chance était passée. Il ne faut pas se tromper. L'attitude du natif de Malmö n'était ni grossière ni provocante : il s'est arrêté là où la plupart de ses coéquipiers ont filé avec un signe imperceptible de la main. On a ainsi compris la chose suivante : si les grands de ce monde - et on n'imagine pas ça réductible aux joueurs de foot - acceptent parfois de donner de leur temps, ça ne veut pas dire qu'ils veulent bien le perdre.

Sommes. En gros, l'arrivée des Qataris à la direction du Paris-SG, au printemps 2011, et l'injection depuis cette date de près de 220 millions sur le marché des transferts, promettaient trois choses. Des joueurs différents : pl