Lance Armstrong a donc été destitué de ses sept Tours de France par l’UCI (Union cycliste internationale). Et c’est la moindre des choses, pourrait-on dire, quand on sait de quelle façon le Texan a triché depuis son retour à la compétition en 1998, après avoir été soigné pour un cancer des testicules.
Quelles conséquences pour l’Américain ?
De ses titres, il ne garde que celui de champion du monde sur route en 1993. Les autres ne seront réattribués à personne et, là aussi, on peut aisément comprendre que le risque de récompenser un autre dopé n'était pas négligeable. Les accusations générées dans le long rapport de l'agence américaine antidopage (Usada) font état d'un programme de dopage «le plus sophistiqué jamais vu dans l'histoire du sport».
Lance Armstrong, qui a sagement choisi de démissionner de la présidence de Livestrong, son association de lutte contre le cancer, est également abandonné par ses fidèles sponsors, notamment l’équipementier Nike, le brasseur Anheuser-Busch et la marque de vélos Trek. Si, côté sportif, son sort est réglé, il pourrait devoir faire face maintenant à la justice américaine. L’US Postal, sponsor de son équipe, est une entreprise publique. Et le fait d’avoir utilisé des fonds publics pour tricher pourrait faire des remous aux Etats-Unis…
L’UCI, une instance internationale aux abois
L’UCI a donc choisi, un peu à contrecœur, de s’aligner sur le rapport de l’Usada. L’instance internationale, souvent en désac