Le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt propose à ses neuf skippers (sur 20) engagés dans le Vendée Globe, dont le départ sera donné le 10 novembre aux Sables d’Olonne (Vendée), des sessions de stratégie météo afin de résoudre au mieux les problèmes qui se poseront à eux.
«On ne sait pas quelle sera la météo sur le "Vendée", par contre il y a des schémas météo qui arrivent régulièrement. L'important, au-delà du phénomène météo, est de comprendre ses conséquences en terme de trajectoires. Car si certains phénomènes ne modifient pas notre stratégie (on va tout droit), d'autres si. Et ces moments-clés, on les connaît», explique François Gabart.
Assis autour d’une table, ordinateur ouvert et les yeux rivés sur le rétroprojecteur, il écoute, avec Marc Guillemot, Le Cam, Le Cleac’h, Riou et consorts, tous engagés dans le tour du monde en solitaire et sans escale, les conseils de Jean-Yves Bernot, ancien navigateur reconverti depuis une dizaine d’années dans la stratégie météo et le routage pour les meilleurs skippers (Ellen MacArthur, Michel Desjoyeaux, Franck Cammas, Francis Joyon...).
Comment récupérer, une fois en course, des données météo fiables? Comment repérer le pot au noir? Comment passer au mieux la porte des glaces? A partir de cas pratiques rencontrés lors du Vendée Globe 2008, Bernot aide les skippers à gérer les imprévus qu’ils rencontreront.
Automatismes
«La météo est une donnée d'entrée. On se "fout" de savoir s'il fait beau, on veut savoir, à partir de prév